03/12/2023
Lectures : Is 63, 16b-17.19b; 64, 2b-7 | Ps 79 (80) | 1Co 1, 3-9 | Mc 13, 33-37
Introduction
La lecture des trois textes fait apparaitre deux temps : d’une part l’attente et d’autre part le moment de la venue du Seigneur.
Notre réflexion s’est portée sur ce temps de l’attente.
Que nous est-il dit ?
Dans Isaïe qui demande à Dieu « reviens » il est écrit qu’il faut : « pratiquer avec joie la justice, se souvenir du Seigneur, suivre ses chemins ».
Le psaume nous invite à « invoquer son nom ».
Paul « d’écouter la Parole »,
Bref, de mettre Dieu au centre de notre vie.
Et l’Évangile « de rester éveillés »
C’est cette expression qui nous a intéressé de développer.
Nous traiterons 3 aspects de ce temps de veille, ce temps d’attente.
1. S’éveiller à son intériorité,
2. Veiller, c’est se tenir prêt,
3. Veiller, tenir dans la durée.
Jésus nous dit « restez éveillés, ne soyez pas endormis ».
Il y a plusieurs sens, plusieurs interprétations sur ce temps de l’attente qui nous incite à une attitude active.
Être éveillé, c’est aussi être à l’écoute de notre intériorité et découvrir la part divine de notre être, celle qui nous construit en vérité en dehors de l’apparence du monde.
L’écrivaine Christiane Singer le dit avec ses mots.
Chaque âme est une richesse. Il faut que cette richesse soit réveillée.Nous sommes dans une société qui nous distrait en permanence de l’essentiel.
Nous sommes hors de nous.
Nous ne sommes pas mis en relation avec cette profondeur en nous.
C’est attendre la rencontre avec Dieu en nous. C’est expérimenter la co-création.
C’est attiser le feu, ce feu qui ne s’éteint jamais car il est le carburant naturel de notre vie.
Chez les bouddhistes, il y a cette voie spirituelle individuelle dont le but est d’accéder à l’état d’éveil.
D’après ces enseignements, seules les visions déformées par l’attachement, et les émotions négatives cachent la vérité et séparent les gens ordinaires des Éveillés.
La venue du Seigneur est peut-être ce moment où nous sommes intérieurement connectés à Lui en se laissant guider sans savoir ce que le projet de Dieu nous réserve.
Et nous ne savons pas quand cela arrivera.
Lionel
Veiller, Le texte de samedi,( Luc, chapitre 21, verset 36) https://www.aelf.org/2023-12-02/romain/messe
précise que cela veut dire qu’il ne faut pas se focaliser sur les contrariétés vécues ou abuser des alcools
Le texte d’aujourd’hui (Marc, chapitre 13, versets 33-37, https://www.aelf.org/2023-12-03/romain/messe
souligne la nécessité de toujours garder à l’esprit, que le Maître, le Seigneur va revenir.
Veiller ici , signifie qu’il ne faut pas s’endormir, s’endormir dans le sens d’oublier, le Maître, le Seigneur, et ne plus penser qu’au quotidien, et éventuellement chercher à s’oublier dans l’alcool ou autre dérivatif.
L’idéal serait de n’avoir rien à changer à ce qu’on est en train de faire le jour ou le Maître arrivera.
Jésus s’adresse au début du texte de la version liturgique, à ses disciples, puis il conclut en disant qu’il s’adresse à tous.
Cet appel à veiller est considéré comme une conclusion de l’Évangile de Marc, puisqu’il s’agit de souligner ce qu’il faudra faire après la Passion et la résurrection.
Aldo
Nous avons reçu de LUI toutes les richesses dit Saint Paul : Parole, Sagesse et il ajoute de ne manquer d’aucun don de La Grâce, dans « l’attente », soit de la « seconde parousie » ce qui veut dire le retour de Jésus suite à son ascension.
Et les textes nous conseillent d’être fidèles à Dieu comme Dieu est fidèle auprès de nous :
-De faire ce qui nous est demandé de faire
-De tenir notre place dans la maison : (commune : cf. S.S.le Pape François encycliques)
-Dans la vie quotidienne oui, bien sûr, bébé pleure maman ou papa se lève ; mamie est malade : sa petite-fille ou l’aidante se réveille dans la nuit aussi.
MAIS COMMENT TENIR DANS LA DURÉE ?
Quand on ne sait pas Quand IL reviendra… surtout que Jésus a dit que Seul Dieu le sait ! Même pas Lui !.
Alors, Comment ? La prière ne suffit pas !
Comment durer Dans La Foi ?
Particulièrement quand la douleur est proche de 10 de l’échelle du médecin.
Alors… quelques invitations….
À nous souvenir que certains ont donné leur vie (et la donne encore d’ailleurs) pour que nous puissions vivre, comme les gardiens de la paix, les militaires etc. face aux guerres, aux enlèvements d’enfants notamment : trafic devenu n°1 au monde, ainsi que face à tout ce que nous ne savons pas.
À nous décentrer de nos problèmes qui nous semblent insolubles (sur le moment). Pour cela nous pouvons nous remémorer de belles choses : 1 moment de paix, de bonheur, un fou-rire vécu : même dans les nuits les plus noires Dieu est là, ces Grâces, si infimes soient-elles viennent.
C’est « L’huile du souvenir « !
Piste suivante pour durer : « L’huile du coude à coude » c’est se confier, se réconforter entre catholiques, entre chrétiens et avec nos frères et sœurs croyants en Dieu, reliés par quelque chose de plus grand que la vie, toujours partager notre Foi !.
Et puis « L’huile de coude » : s’aider, s’entraider, se soutenir dans les choses pratiques : on ne peut pas tout faire tout seul. Si cela n’ait pas facile de demander confions-nous aux saints et saintes de Dieu qui nous ont précédés : Ils intercèdent pour nous aider aussi : le Bien vient !
Essayons d’éviter tout repli dès sortie de messe en tout lieu … plutôt 1sourire. 1 aide, 1 échange . . .
Notre attitude catholique doit être sentie, ressentie : Gad Elmaleh, juif convertit a dit » Mais où sont les cathos ? Je vois tous les autres, je me baptise et je ne vous vois… »
Alors essayons de nous montrer un peu plus… peut-être très simplement bénir un sans-abri par notre baptême au nom de N.S. J.C. , lui demander son nom ;
peut-être prendre des nouvelles de quelqu’un pas vu à la messe, aller frapper à sa porte ? C’est mieux, c’est physique.
Pourquoi pas petites prières chez l’un-l’autre : à 2-3 suffit…
Réconciliation quand disputes…
Soyons Amour, Sa paix, Sa joie qu’IL nous demande et nous Donne.
Montrons comme « Les Cathos » comme on nous appelle sont des gens de bonne volonté dans la vie quotidienne…
Il y a tant de douces petites choses à faire…
Laissons-nous aller au Bien
Amen.
Élise