3ème dimanche du temps ordinaire

26/01/2025

Le Christ à la synagogue de Nazareth – ca 1350

Ne 8, 2-4a5-6.8-10 | Ps 18B-19 | 1Co 12, 12-30 | Lc 1, 1-4;4,14-21

Trio du 26 janvier 2025

En lisant et partageant ces textes, nous avons été frappés par l’omniprésence de la Parole. Une parole qui est d’abord un peu obscure, puis qui résonne en chacun lorsqu’on la partage, une parole qui nourrit la foi. Réunis autour de ces textes rédigés il y a bien longtemps, nous avons fait l’expérience qu’ils nous parlaient encore aujourd’hui, même si notre contexte était bien différent.

Nous en avons tiré 3 axes : la parole qui rassemble, la parole qui invite au témoignage, la parole qui ouvre à l’espérance.

La parole qui nous invite à nous rassembler

Dans le livre de Néhémie, nous voyons vivre une communauté réunie autour du livre de la loi, qui écoute, longuement, sa lecture, qui prie et cherche à en comprendre le sens, et cette réflexion la vivifie.

Une invitation pour nous, même si nous doutons parfois, à une foi qui se nourrisse de l’écoute de la parole et de son partage.

Paul va plus loin et nous annonce que nous ne sommes pas seulement rassemblés, mais unis de façon forte, chacun avec notre singularité, responsables et concernés par la vie de chacun, et ensemble Corps du Christ.

Une invitation pour nous à une foi qui reconnaît l’Esprit saint présent en chacun de nous et nous reconnaît comme maillon indispensable au service de tous.

Dans l’Évangile, c’est au milieu de tous, au sein de l’assemblée réunie à la synagogue, qu’à travers la parole d’Isaïe le Christ annonce sa mission.

Pour nous, communauté de croyants, une invitation à nous re-saisir de notre mission de baptisés.

Catherine

La parole qui nous pousse à témoigner

Nous ne pouvons pas rester insensibles à cette PAROLE écrite dans les 3 textes de ce dimanche 

Catherine a souligné le message que nous, le peuple, nous sommes UNIS par le lien de notre foi.

Nous sommes les enfants de Dieu dans le Christ par le baptême et donc nous aussi comme les apôtres, les prophètes, nous participons à sa mission.

Nous faisons partie de cette communauté Chrétienne par l’Église catholique « une église quelle que soient nos apparences et nos différences »

Nous devons nous approprier, méditer l’évangile, les écrits qui donnent de la fermeté à l’engagement de notre foi, une conduite à suivre au-delà d’aller tous les dimanches nous réunir, prier, communier.

Jésus témoignait sur terre à travers ses œuvres accomplies, à nous aussi d’être le témoin de notre foi par des actes à notre échelle d’être humain.

Mais comment cette parole écrite nous pousse à témoigner : à montrer notre foi et à la faire évoluer aussi  

  • Comme la proposition du Père jean de nous impliquer dans la lecture des textes en mettant en place le TRIO D’ÉVANGILE et d’essayer sans être théologien de trouver les éléments moteurs pour faire avancer notre foi –
  • Puis mon témoignage personnel : Il y a 10 ans, lors des attentats de Charlie et de ma participation à la manifestation, j’ai senti qu’il fallait que je fasse quelque chose face aux extrémistes de toutes les religions confondues – Montrer que dans notre choix de confession religieuse, il y a des hommes et des femmes qui sont bien et qui combattent le mal, l’ignorance. Et je l’ai trouvé, par le biais de mon milieu professionnel. Tout simplement en ne cachant plus ma foi. Le retour que j’en ai ? positif. J’ai rencontré ou plutôt découvert des personnes qui sont comme moi, des croyants Cela apporte des questions aux personnes réfractaires ou curieux. Répondre en toute simplicité sans les juger non plus : les préjugés s’effacent et le respect s’installe.

Il faut porter ce message d’espérance à l’humanité à notre échelle de croyant.

Anne

La parole qui nous appelle à espérer

« Porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, remettre en liberté les opprimés… ». Et Jésus conclut en disant : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre. »

Tout un programme et nous sommes dans le présent.

Le pape François nous a demandé en cette année jubilaire d’être ces pèlerins d’espérance, ces témoins d’espérance, de faire vivre ces paroles et d’être témoin de l’amour de Dieu.

Cet amour qui existe en tout être humain. Le message de l’Évangile s’adresse également aux païens. Personne n’est exclus. Individuellement, nous sommes tous des rayons d’espoir, des lumières d’espérance.

L’actualité ne cesse de nous rapporter des situations d’une violence inouïe au Moyen Orient, en Ukraine, en Haïti et dans bien d’autres pays. Dans cet environnement il y a des lumières d’espérance, des hommes, des femmes se lèvent pour tendre la main et ces lumières d’espérance brillent encore plus fort au milieu de cette souffrance.

La lettre de St Paul également évoque le corps du Christ qui ne fait qu’un, dans lequel nous sommes unis par un lien de charité, dans lequel nous avons tous notre place au service de l’ensemble.

J’ai eu la chance, l’été dernier, de partager pendant une douzaine de jours le quotidien d’humanitaires, de 11 nationalités différentes. A leur côté, j’ai respiré l’humanité.

Ces hommes et ces femmes rayonnaient, portaient tous les jours cette parole d’espérance. C’était un vrai cadeau.

Pour reprendre un passage du psaume « Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur »

Anne, Catherine, François

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