Nous entrons dans une nouvelle année liturgique avec ce 1° dimanche de l’Avent – nous pouvons traduire : en avant. En marche vers Noël, Pâques, Pentecôte et toutes les fêtes qui jalonnent notre année. Nous reprenons la marche pour mieux connaitre, mieux vivre avec Dieu et le Christ ressuscité. Alors avançons avec confiance et détermination.
L’évangile de Luc nous annonce des catastrophes mais aussi la venue du Fils de l’homme, le Messie, Jésus. Il nous délivrera de la peur et de l’angoisse. Il fera de nous des êtres libres, c’est pour cela qu’il ne faut pas se laisser abattre et relever la tête. Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous peuvent être inquiets à cause de la covid 19, des tensions mondiales, de la situation des migrants aux portes de l’Europe, de la situation de notre Eglise, etc. Pourtant le Christ est venu, il est mort sur la croix et il est ressuscité, toujours vivant. Il est là présent en chacun de nous et au cœur de notre humanité. Redressons-nous, relevons la tête. Il nous attend.
Avec l’incarnation de son Fils, Dieu nous dit son désir d’être partenaire. Soyons éveillés, debout pour entrer en dialogue et en alliance avec lui. L’évangile de Luc nous demande de mettre de côté beuveries, ivresse et soucis de la vie. Faire jeûne pour être disponible, attentif, réceptif à celui qui vient et qui a un message pour nous. Jérémie promet le droit et la justice, Paul prie pour que les Thessaloniciens soient habités par un amour de plus en plus intense et débordant. Il les encourage à aller plus loin.
Pour nous, comment nous tenir debout devant le Christ ? Au niveau personnel en nous rappelant d’abord notre condition d’enfants de Dieu. Il est notre frère, il nous introduit dans l’intimité de Dieu, il nous redit son amour pour nous. Ensuite, en mettant en pratique les conseils de Paul aux Thessaloniciens : nous aimer les uns les autres et être irréprochables en sainteté devant Dieu. Enfin en demandant l’aide de l’Esprit saint. Au niveau ecclésial, en restant fidèle à la mission que le Christ lui-même a confiée à son Eglise. A leur assemblée de Lourdes, les évêques français ont redressez la tête, ont reconnu un passé douleur, ont demandé pardon et mis en place une nouvelle ligne de conduite et de gouvernance. Nous nous en réjouissons en sachant aussi que l’Eglise c’est nous et qu’il nous faut nous aussi travailler à son renouveau et à sa mission.
Ne nous laissons pas abattre par les soucis et les évènements du moment : le Christ est là. Il nous appelle et nous attend. Ensemble en avant !
Père Jean COURTES